Journée mondiale de l’abeille. Urgence : Informer et chercher !

par Véto-pharma
15 juin 2018
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Le 20 mai a été déclaré « Journée Mondiale de l’Abeille » par l’ONU et la FAO. Encore une journée mondiale ? Oui, mais sans abeilles, moins de pollinisation et la mise en péril de l’alimentation humaine devient réelle. 35% de la production alimentaire mondiale dépend de la pollinisation (abeilles et autres pollinisateurs). En effet, sans eux, nous pouvons renoncer au café, au chocolat, à la vanille, et à de nombreux fruits et légumes dans notre alimentation quotidienne. La production laitière serait aussi impactée car l’alimentation des ovins, bovins et caprins dépend de plantes pollinisées. Il est urgent de trouver des solutions pour protéger la présence d’abeilles en ville et à la campagne. L’action humaine n’est malheureusement pas la seule responsable de la raréfaction des abeilles, celles-ci faisant en effet face à de nombreux parasites. Dans ce contexte, la santé des abeilles ne doit pas être prise à la légère…

Informer pour connaître et diffuser les bons réflexes

On compte environ 50 000 apiculteurs en France, dont moins de 2 000 considérés comme professionnels. L’apiculture est majoritairement un hobby. Un loisir éclairé fort heureusement car sans formation préalable, peu d’apiculteurs pourraient maintenir l’activité de leurs ruches face aux nombreuses menaces qui pèsent sur leurs abeilles : varroa, virus (ils sont nombreux !), loques, pathogènes, petit coléoptère… ou encore le fameux frelon asiatique. Les pratiques sanitaires évoluent et la connaissance sur les moyens de lutte contre ces parasites doivent être mises à jour continuellement. Dans cet état d’esprit, Véto-pharma a ouvert l’EVA, Espace de Valorisation de l’Abeille, à Chaillac (36) pour permettre à l’ensemble des citoyens qui le souhaitent de venir s’informer sur l’abeille et ses prédateurs, et discuter de solutions pour subvenir au maintien de leur équilibre.

Varroa : le parasite qui décime les colonies

Les menaces externes sur l’abeille planent et elles sont multiples (ressources polliniques, présence de pesticides, changements climatiques, etc). Mais l’on oublie trop souvent l’impact de parasites comme le varroa à l’intérieur des ruches… il est pourtant l’un des premiers facteurs de mortalité de l’abeille. Arrivé en France en 1982, ce petit acarien des ruches s’est rapidement propagé sur le territoire en dépit de nombreuses mesures prises par les autorités sanitaires. L’infestation par varroa est une vraie problématique et doit impérativement être prise en charge. Depuis des années, Véto-pharma a développé une expertise et des solutions pour lutter contre ce fléau, encore trop peu connu du grand public et pourtant crucial pour l’avenir de la filière apicole. Aujourd’hui l’ensemble des acteurs institutionnels est convaincu de l’importance de la mise en œuvre d’une lutte intégrée contre ce parasite. Nous devons donc, entre professionnels de la filière, communiquer, échanger pour faire progresser les solutions au service de la santé de l’abeille. Cette nécessité est renforcée par les risques imminent d’infestation du territoire français par un nouveau parasite, Aethina tumida. A notre échelle, nous organisons des retours d’expériences avec des apiculteurs sur le terrain partout en France, pour tester et améliorer les nouvelles les méthodes de lutte contre les prédateurs de l’abeille. C’est un petit pas dont nous sommes fiers !

La Recherche : il est impératif d’investir !

Chez Véto-pharma, 8 % de notre chiffre d’affaires est investi en Recherche et Développement pour apporter de nouvelles solutions aux différentes problématiques de la filière apicole, avec une équipe dédiée. Ce choix façonne notre stratégie et notre raison d’être en tant qu’acteur au service de la santé de l’abeille. L’abeille fascine, on s’y intéresse depuis l’Antiquité. Nous avons la chance aujourd’hui de connaître un regain d’intérêt au sein de la société pour le maintien de la biodiversité. Il faut maintenant franchir une étape, celle d’allouer les moyens nécessaires pour la mise en place d’un programme de recherche ambitieux pour protéger l’abeille du varroa. Depuis 2015, notre équipe de R&D travaille dans notre propre rucher d’essai, composé de 150 colonies, afin de tester les solutions de demain pour préserver la santé de l’abeille. Nous souhaitons ardemment que les initiatives de ce type se multiplient au niveau national et international !

Nous profitons de cette journée mondiale de l’abeille pour mettre en lumière cette urgence et appeler l’ensemble des citoyens français à s’informer, échanger et plaider pour un investissement fort dans la recherche et le développement, au service de l’abeille.